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Prison ou télévision

Le 14 mars 1990, la cour d’appel de Versailles a condamné à un mois de prison ferme Alain Guionnet pour avoir apposé à Issy-les-Moulineaux trois ou quatre autocollants contre la circoncision et contre le mythe des chambres à gaz :
 
« Les coupeurs de verge à la grande vergue ! »
« Rapport Leuchter : Finies les chambres à gaz » 
 
En première instance, le tribunal de la XVe chambre de Nanterre avait, le 8 juin 1989, condamné A. Guionnet à cinq mille francs d’amende et au versement de dommages-intérêts pour la LICRA. 
 
Il faut probablement remonter au cas d’Alain Geismar en 1971 pour rencontrer un cas identique de condamnation en appel à une peine de prison ferme pour délit de presse. 
 
Le 13 mars, les trois juifs impliqués dans l’attaque des manifestants de l’Œuvre française le 8 mai 1988 ont été condamnés à… deux mois de prison avec sursis ! Il y avait eu des blessés graves… 
 
Le 13 mars, vers minuit, à [l’émission télévisuelle de Christophe Dechavanne] Ciel, mon mardi !, dans une séquence consacrée aux supporters de football, Y.-B. Tilleron dit : « On a cassé la mâchoire du professeur Faurisson pour l’empêcher de parler à la Mutualité. » Dechavanne a répliqué : « Ah non ! on ne va pas reparler du professeur Faurisson ! » Et l’émission a été arrêtée.
 
14 mars 1990