Préface au tome VIII de mes Écrits révisionnistes (2011-2015)
Soixante-douze ans après la date fatidique du 8 mai 1945, qui a vu à la fois l’effondrement militaire du IIIe Reich et le vrai commencement de ce qu’on peut appeler l’industrie, le commerce et la religion de « l’Holocauste », il est permis, quoi qu’en dise la loi, de dresser le bilan à ce jour d’une entreprise d’intoxication des esprits comme l’histoire n’en avait encore jamais connu. Par sa fulgurance, par son ampleur, par les moyens les plus modernes mis en œuvre pour en assurer la diffusion dans le monde entier, cette entreprise a dépassé tout ce que les autres périodes de l’histoire des hommes ont pu laborieusement inventer en matière de propagande de guerre, de mensonges et de mythes. À certaines heures, le succès, pour ne pas dire le triomphe, de la cause holocaustique est parvenu à de tels sommets qu’on a pu craindre de voir s’installer pour toujours, au moins dans le monde occidental, une croyance parfaitement sincère des populations en une sorte de Sainte Trinité de « l’Holocauste des Juifs d’Europe » durant la Seconde Guerre mondiale. Encore aujourd’hui à l’école, au collège, à l’université, à la radio, à la télévision, au cinéma et dans les journaux de grande diffusion, il s’enseigne que le Troisième Reich a conçu, financé et perpétré une politique d’élimination physique des juifs, qu’il a, pour ce faire, usé, en particulier, de chambres à gaz d’exécution et qu’il est ainsi parvenu à tuer des juifs par millions (en général, six millions).
Sur ces trois points, les révisionnistes de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ont emporté la partie et même haut la main. Personne n’a été en mesure de prouver l’existence d’un seul ordre d’extermination des juifs ; les tentatives pour nous présenter des ordres rédigés par Heinrich Himmler, Reinhard Heydrich ou d’autres en un langage « codé » ou « à décoder » ont échoué. Pour ce qui est des prétendues chambres à gaz nazies, personne n’a pu décrire de façon technique et scientifique soit la scène de crime, soit l’arme du crime, ni n’a fourni une seule expertise médico-légale concluant à l’existence d’une arme aussi prodigieuse. Quant au total de millions de morts ou de « six millions de morts », il n’a jamais été prouvé.
Le IIIe Reich ne recherchait pas « la solution finale de la question juive » mais « une solution finale territoriale de la question juive ». Après enquête préalable sur les possibilités d’installation d’un foyer juif soit en Palestine, soit à Madagascar, ces deux solutions avaient été écartées. La vraie solution serait à rechercher après la guerre. En attendant, il convenait de traiter les juifs européens comme une minorité hostile ou possiblement hostile. Il fallait concentrer une majorité de ces personnes soit dans des ghettos, soit dans des camps de travail forcé ou de concentration. À Auschwitz, par exemple, on allait établir un camp pour les hommes, un camp pour les femmes et un camp pour les familles. Après la guerre, sortis de tant d’épreuves physiques et morales, les survivants constitueraient une sorte d’« élite » (Auslese) qui, « à sa remise en liberté, serait à considérer comme la cellule germinative d’un renouveau juif » (bei Freilassung als Keimzelle eines neuen jüdischen Aufbaues anzusprechen ist) probablement à l’Est de l’Europe. Cela dit, si les Alliés y consentaient, l’Allemagne était prête à leur remettre tous ses juifs mais à deux conditions rappelées encore en janvier 1945 par Heinrich Himmler à Jean-Marie Musy, ancien président de la Confédération helvétique : 1) « Tout comme chaque immigrant aux États-Unis doit verser mille dollars, chaque émigrant quittant le domaine de souveraineté allemand devra également verser mille dollars » ; 2) « Il doit être exclu que les juifs que nous laisserons sortir par la Suisse puissent jamais être refoulés vers la Palestine. Nous savons que les Arabes, tout autant que nous Allemands le faisons, refusent les juifs et nous ne voulons pas nous prêter à une indécence telle que d’envoyer de nouveaux juifs à ce pauvre peuple martyrisé par les juifs » (R. Faurisson, Himmler rend compte de son entretien du 15 janvier 1945 avec Jean-Marie Musy au sujet des juifs, Écrits révisionnistes, tome VII, 26 juin 2008, p. 111-113).
Où et quand la rumeur de l’existence des chambres à gaz nazies a-t-elle pris naissance ? A-t-elle d’abord été inventée de toutes pièces en Grande-Bretagne par une officine que Churchill avait créée en juillet 1940 et qui portait le nom de « Special Operations Executive » (SOE) ou « Direction des actions spéciales » ? Puis, a-t-elle été aussi entretenue par une autre officine, créée en août 1941 et portant le nom de « Political Warfare Executive » (PWE) ou « Direction de la guerre politique » ? Oui, répondait pour sa part Peter Rushton, un ancien étudiant en histoire de l’université d’Oxford, dans un essai de 18 pages, qu’il me dédiait le 25 janvier 2017 à l’occasion de mon 88e anniversaire : « Britain’s Rumour Factory [La Fabrique de rumeurs en Grande-Bretagne]. Origins of the Gas Chamber Story. An essay published in tribute to Prof. Robert Faurisson on his 88th birthday 25th January 2017 ». À l’époque il avait signé ces pages d’un nom de plume, espérant pouvoir un jour les signer de son vrai nom. Il vient de m’apprendre à la fois que ce jour est arrivé et qu’il compte publier une étude où il intégrera le résultat de nouvelles découvertes.
À travers le monde, le nombre des révisionnistes et de leurs publications va croissant grâce à Internet. La censure et la répression, si déterminées soient-elles, resteront impuissantes. Elles ne feront que stimuler le goût de chercher et le plaisir de trouver.
9 octobre 2017