Pour Paul-Éric Blanrue, Faurisson est un “notoire faussaire”
Aux Éditions Fiat Lux, Paul-Éric Blanrue vient de publier Le Livre noir des manipulations historiques.
Dans sa filmographie (p. [7]), il cite Un Homme – Robert Faurisson répond aux questions de Paul-Éric Blanrue, documentaire d’1h30 diffusé sur le Web en 2011 ».
Dans son avant-propos il en vient, sans le nommer, à traiter Faurisson de « notoire faussaire ».
Evoquant ses « avanies », il écrit (p. 15) :
Mes avanies ont fait blablater dans le Landernau [sic] parigo-bobo, des Incrocks [sic] à Technikart en passant par La Règle du jeu. Ceux qui ont le moins d’œillères se sont aperçus que notre époque ne tolérait plus l’existence d’auteurs, d’éditeurs et de journaux libres, comme Charles Maurras l’avait prédit dans L’Avenir de l’intelligence en 1905, l’un de ses meilleurs livres dans lequel il a dénoncé avec fulgurance une « presse devenue une dépendance de la finance » et l’avènement d’une ère où « un immense prolétariat intellectuel, une classe de mendiants lettrés comme en a vu le moyen âge, traînera sur les routes les malheureux lambeaux de ce qu’auront été notre pensée, nos littératures, nos arts ». Nous y sommes. – Car, oui, la question se pose, cruelle : comment, aujourd’hui, un auteur peut-il rester indépendant, digne de respect, dire et hurler ce qu’il pense sans compromis à ceux qui lui font l’honneur de le lire ?
Je n’en ai pas la réponse, hélas, mais j’y parviens tant bien que mal, au cas par cas, en vertu de mes talents de slalomeur. – Dans Le Monde du 29 août 2015, informé de mon éviction discrète d’Historia et des difficultés croissantes que j’avais à trouver un éditeur (et, simplement, à survivre au jour le jour !), notamment du fait d’une pétition contre la loi Gayssot que j’avais lancée quelques années plus tôt suivie d’un documentaire vidéo peccamineux consacré à quelque notoire faussaire, le journaliste Laurent Telo m’a signalé comme « censuré à perpétuité ». C’était bien trouvé ! – Lors de la sortie de ce documentaire honni et pourtant légal, les mercuriales des sycophantes me sont tombées sur la tête comme une pluie d’enclumes que m’aurait envoyée Vulcain ! On aurait voulu me pousser au suicide qu’on ne s’y serait pas pris autrement !
Plus loin il présente son livre comme le « fruit de trente ans d’études » : une quarantaine d’articles, depuis « Les crânes de cristal, vestiges magiques de l’Atlantide ? » jusqu’à « La grande manipulation de Carpentras » et deux annexes.
28 juillet 2017