Où sont passées les chambres à gaz ?

On ne les nomme plus du tout, ou on ne les nomme guère, ou on les nomme pour exprimer un doute sur leur existence… 
 
Le jour viendra où un quelconque Klarsfeld écrira qu’elles ont existé « en tant que symboles » ou « en tant que métaphores » de l’indicible « Shoah ». Il passera pour courageux et se fera beaucoup d’argent. Il sera comme cette intelligentsia qui, après nous avoir tant menti sur les vertus du communisme international et après avoir couvert de boue ceux qui avaient été les premiers à dénoncer l’imposture, se présentent aujourd’hui en héros de l’anticommunisme ; ils devraient se taire et ils parlent ; plus ils parlent, plus ils palpent.
 
Ouest-France, Courrier des lecteurs, 21 juin 1985 
De l’existence des « chambres à gaz homicides »
 
Dans notre édition du 4 juin, nous avons, à propos des camps de concentration, cité la lettre d’un jeune Normand de dix-sept ans qui écrivait : « Quelques documents et un peu d’intelligence m’ont convaincu rapidement que les chambres à gaz n’ont jamais existé : c’est un mythe ». Nous avions fait suivre cette citation du paragraphe suivant : « Cette lettre n’est pas isolée. Ceux qui pensent que les écrits d’un certain M. Faurisson[1] sont négligeables en raison même de leur énormité, ont tort de croire que “la bête immonde”, selon le mot de Brecht, est morte. Elle sommeille et son ventre est toujours fécond. De sottise autant que de méchanceté ».
 
Un lecteur des Côtes-du-Nord, M. J. D., nous fait vivement grief d’avoir «diffamé» M. Faurisson :
 
« Pour ma part, j’estime, qu’entraîné par une persécution odieuse, ce professeur consciencieux, privé de sa chaire par le fait du prince, a tenu des propos contestables sur la volonté de génocide ou la politique israélienne. Mais sa critique des témoignages sur la question précise des chambres à gaz n’a reçu à l’heure actuelle aucune réfutation sérieuse – et elle a d’ores et déjà fait avancer la vérité historique : il y a des légendes que plus personne n’ose soutenir ; M. Vidal-Naquet a lui-même condamné les livres commerciaux de Bernadac ou de R. Steiner sur Treblinka. »
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Je ne connais aucun de ces deux lecteurs. Aucun ne m’a écrit. 
 
Le magazine L’Express de cette semaine (21-27 juin 1985) contient un long article de Jacques Derogy sous le titre : « Nazis – Mengele en enfer. » Les mots de «chambre à gaz», de « gazés », de « gazages » n’y apparaissent pas. On relève seulement : « 300.000 à 400.000 victimes de Mengele, dont les corps furent réduits en cendres[2] » et « 74 sélections […]. À gauche les bouches inutiles, vouées à la mort immédiate[3]. » On ne dit ni comment ces chiffres énormes ont été établis, ni comment mouraient ceux qui étaient voués à la mort immédiate. Si on ne nous les falsifie pas, les écrits de Mengele vont porter un coup fatal au mensonge historique des chambres à gaz et du génocide.
21 juin 1985

 

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[1] Robert Faurisson, universitaire lyonnais qui s’est illustré en niant l’existence des « chambres à gaz homicides » en affirmant que « le prétendu génocide des juifs » est une imposture. – Note de Ouest-France.
[2] J. Derogy, « Nazis… », p. 52
[3] Id., p. 53.