Mon ami Ernst Zündel
Mon ami Ernst Zündel vient d’être définitivement condamné à neuf mois de prison parce qu’il a, sur le prétendu Holocauste des juifs et sur les prétendues chambres à gaz homicides du IIIe Reich, exactement la même opinion que moi.
Je considère donc que je viens en quelque sorte d’être moi aussi condamné à neuf mois de prison pour « délit d’opinion ». J’ai assisté mon ami tout au long de ses différents procès. Jamais, depuis 1945, les révisionnistes n’ont à ce point accumulé devant des tribunaux une masse aussi impressionnante de preuves de ce que nous avons raison et de ce que les tenants de l’histoire officielle ont tort. Le « rapport Leuchter » constitue l’une de ces preuves mais il y en a bien d’autres. C’est précisément parce que nous avons trop raison que les gens en place prennent peur devant les énormes conséquences du révisionnisme et c’est cette peur qui leur dicte des condamnations comme celle d’Ernst Zündel par des magistrats canadiens.
Le Canada se ridiculise et se déshonore. Ce que la reine d’Angleterre permet en Angleterre, elle l’interdit au Canada. Je m’explique. E. Zündel s’était contenté de diffuser en 1981 une brochure imprimée et librement diffusée en Angleterre dès 1975 : Did Six Million Really Die? et signée Richard Harwood (nom de plume d’un citoyen britannique). Jamais la Justice anglaise, en la personne de la reine Elizabeth, n’a poursuivi l’auteur de cette brochure. En revanche, la Justice canadienne, en la personne d’« Elizabeth Regina », a poursuivi, jugé, condamné et emprisonné E. Zündel, simple diffuseur d’un écrit autorisé en Angleterre depuis quinze ans. Dans la salle du tribunal de Toronto, il y avait, au-dessus de la tête du juge, le blason de la reine d’Angleterre avec les formules françaises bien connues : « Honi soit qui mal y pense » [sic] et « Dieu et mon droit ». Le procureur était appelé « The Crown » (la Couronne). Les témoins recevaient une convocation lancée par « Elizabeth Regina ». Je suis donc en droit d’affirmer que, ce que la reine d’Angleterre autorise en son royaume, elle le refuse en son dominion. Une liberté accordée à Londres est refusée à Toronto, et cela par la même personne. Voilà une absurdité parmi cent autres où conduit la défense frénétique d’un mensonge.
Les juges canadiens ont osé soutenir qu’en condamnant E. Zündel ils ne condamnaient pas une opinion mais… un acte : l’acte de propager une information que l’on sait être fausse. La Justice canadienne qui n’a pas froid aux yeux, tranche de tout en histoire, en psychologie et en sociologie. En histoire, elle a décrété souverainement que l’Holocauste des juifs a existé. En psychologie, elle a sondé le cœur et les reins d’E. Zündel et découvert, sans l’ombre d’une hésitation que ce dernier, sait qu’il ment quand il dit que ledit Holocauste n’a pas existé. En sociologie, elle a prononcé, sans aucune enquête préalable, que ce prétendu mensonge d’E. Zündel trouble ou est de nature à troubler l’harmonie raciale et sociale du Canada tout entier.
Les juges de la cour d’appel (Justices Brooke, Morden et Galligan) se sont livrés dans leur arrêt à de stupéfiantes attaques contre Douglas Christie, l’intrépide avocat de l’accusé. On cherche manifestement à intimider tout avocat qui se porterait à la défense d’un révisionniste ou de tout autre tenant d’une vue impopulaire. Nous devons manifester notre réprobation par des manifestations, des lettres, des appels téléphoniques auprès des ambassades du Canada, des consulats, des médias, des instances judiciaires canadiennes et, en particulier, par l’envoi de lettres au :
Judicial Council in Canada
Room 450
112, Kent Street
Ottawa, Ontario K1A 0W8 (Canada)
En plus de l’action ci-dessus, je recommande une autre action dont j’ai eu l’occasion de remarquer qu’elle embarrasse les autorités canadiennes ou les simples citoyens du Canada. Je leur écris la lettre suivante :
J’ai entendu dire que, dans votre pays, on risque d’aller en prison si on rend public son doute sur l’Holocauste des juifs et sur les chambres à gaz ou, plus simplement, si on se contente de poser la question suivante : Est-il vraiment mort six millions de juifs durant la seconde guerre mondiale ?
Je me permets de vous demander respectueusement si ce que j’ai entendu dire là est vrai ou non.
Veuillez, je vous prie, trouver ci-joint une enveloppe à mon nom pour votre réponse.
Actuellement le développement rapide du révisionnisme provoque une tétanisation de l’adversaire. Si la répression s’accroît, c’est le signe que nous sommes en train de gagner. Nul n’a fait plus qu’Ernst Zündel et Douglas Christie pour la défense de quelques-unes de nos libertés. Nous leur devons notre aide.
15 février 1990