Ma présence à la journée de Rivarol, le 9 avril 2016 (vidéo)
« Le Petit Journal » de Canal + m’a consacré une minute. En une minute il m’a cité deux fois mais, à chaque fois, il a tronqué et dénaturé mes propos.
La première fois, on m’entend déclarer abruptement que les Allemands du Troisième Reich ne recherchaient pas « la solution finale de la question juive » (die Endlösung der Judenfrage) ». On attend la suite mais elle ne viendra pas. Je l’avais pourtant donnée. J’avais, en effet, ajouté que, selon l’exacte et complète formulation, les Allemands aspiraient à « une solution finale territoriale de la question juive » (eine territoriale Endlösung der Judenfrage). Voilà qui change la perspective !
La seconde fois, on m’entend dire bizarrement que je n’ai pas vu de chambre à gaz mais… une fumée blanche ! La réalité est la suivante : au début des années 1960 je m’étais rendu au Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) de Paris et j’avais demandé à y voir « une photo de « chambre à gaz [nazie] ». Au bout d’une heure de recherches désespérées dans les livres et documents, ouverts puis refermés, Madame Imbert, archiviste-bibliothécaire, n’avait pu me fournir que trois photos dont aucune ne montrait une telle chambre à gaz mais tout au plus des détenus à casquette, en plein air, près de cadavres gisant à terre, à proximité d’un feu dégageant de la fumée blanche. Au lieu d’une arme nécessairement sophistiquée, de la fumée de broussaille !
En ce 9 avril 2016, à mon arrivée sur le lieu où s’était donné le banquet de Rivarol, j’avais été chaleureusement accueilli par deux cents à trois cents personnes qui me réservaient une ovation debout au cri répété de « Faurisson a raison ! » : surprise ! À la fin de mon exposé, qui n’allait durer qu’un peu plus d’une heure parce qu’il me fallait prendre le train de retour en province, on me gratifiait d’une nouvelle ovation : surprise là encore ! De son côté, Jean-Marie Le Pen s’était préalablement esquivé pour n’avoir pas à me rencontrer.
Tout s’est donc bien passé sauf que je viens d’apprendre que, avec une extraordinaire célérité, on a décidé de m’attraire en justice pour mon intervention. Une fois de plus depuis 1978-1979. Le 27 juin 1979 dame Baluze-Frachet, présidente, à Lyon, d’un tribunal de simple police, m’avait déjà notifié l’attendu suivant : « Attendu que les chambres à gaz ont existé, et que le simple fait de vouloir insérer dans un quotidien un article dont l’auteur se pose la question de leur existence porte atteinte aux bonnes mœurs » ! Quatre mois plus tôt était parue dans Le Monde du 21 février une étrange déclaration signée de 34 historiens (dont Fernand Braudel). Il s’agissait d’une réponse à ma demande d’une explication technique portant sur la nature et le fonctionnement de l’arme spécifique du crime spécifique de « l’Holocauste » : la magique chambre à gaz. On me rétorquait alors : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu ».
Nous sommes en 2016 et je n’ai toujours pas reçu de réponse à ma demande. En France, comme à l’étranger, aucune instance judiciaire ne s’est même risquée à ordonner une expertise médico-légale du crime le plus horrible, nous dit-on, de tous les temps : les gazages de masse. Cette expertise nous aurait permis de voir « la scène de crime » et de comprendre le fonctionnement de « l’arme du crime ». Il y avait eu une exception : l’expertise confiée, pour le camp du Struthof, près de Strasbourg, au professeur René Fabre, doyen de la Faculté de pharmacie de Paris et toxicologue. C’est le 27 mars 1980 que j’en ai personnellement découvert le résultat, obtenu le 1er décembre 1945. Ledit résultat avait été négatif. Même un Jean-Claude Pressac en conviendra dans l’ouvrage qu’il publiera en 1985 sous le patronage de la Beate Klarsfeld Foundation sous le titre de The Struthof Album ; il écrira : « toxicological testing was negative » (p. 12), « toxicological analyses, which seem to have yielded negative results… » (p. 41) et « the toxicological examination for cyanide did not yield any positive results » (ibid.) ; (« l’évaluation toxicologique avait été négative », « les analyses toxicologiques qui semblent avoir livré des résultats négatifs… », et « l’examen toxicologique pour la recherche de cyanure n’a livré aucuns résultats positifs »).
Sur ce point et sur d’autres concernant la prétendue « chambre à gaz » du Struthof, devenue un monument historique, on consultera le texte que j’ai intitulé Il est temps d’en finir avec la “chambre à gaz” du Struthof et ses 86 “gazés” (30 mai 2013) ; on en lira, tout particulièrement, la section portant sur « Le cas personnel de R. Steegmann ».
En 1945-1946 le véritable organisateur de l’infâme procès de Nuremberg avait été le très cynique procureur américain Robert Jackson pour qui ce procès était et devait être, selon ses propres mots, une « continuation de l’effort de guerre des Nations Unies » contre l’Allemagne vaincue. Pour ma part, à la fin de mon intervention, j’ai déploré qu’au terme d’une nouvelle guerre de trente ans (1914-1945) les vainqueurs aient cru devoir ajouter jusqu’à ce jour plus de soixante-dix ans d’une sorte de guerre perpétuelle où, comme on le sait, la première victime est inévitablement la vérité. Qui dit guerre dit mensonge et propagande.
Pour commencer par la France, observons le cas de nos jeunes générations, abreuvées d’une propagande holocaustique qui les assomme. Peut-être serait-il temps de leur épargner, à la fin des fins, le constant rappel des « temps où les Français ne s’aimaient pas, s’entre-déchiraient et, même, s’entretuaient » (Georges Pompidou, déjà en 1972).
Ci-dessous, un enregistrement complet de mon intervention.
15 avril 2016