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Livre de chair après livre de chair

Le 9 décembre 1992, Mme Françoise Simon, présidente d’une section de la XIe chambre de la cour d’appel de Paris, nous condamnait Le Choc du Mois et moi-même à une peine de 374.000 F (soit 187.000 F pour chacun). Il s’agissait d’amendes et de dommages-intérêts à des associations principalement juives. L’argent que possédait Le Choc du Mois aux NMPP était saisi, soit 257.000 F. Je versais la moitié de la somme, soit 128.500 F, à M. Penciolelli, responsable financier du Choc du Mois. M. Penciolelli a toujours refusé de m’adresser un quitus et des remerciements.

J’ai dû, pour ce procès, payer mon avocat (en première instance et en appel) ainsi que mon avoué. Le 19 septembre 1994, le Trésor me réclamait 30.688 F au titre de l’amende (fixée à 30.000 F). Entre-temps, le 18 mars 1993, Mme Violette Hannoun, présidente elle aussi d’une section de la XIe chambre de la cour d’appel de Paris, me condamnait à un surplus de 44.000 F pour avoir demandé un échelonnement du paiement de ces 30.000 F (4.000 F pour chacune des onze associations qui, s’opposant à cet échelonnement, n’avaient délégué qu’un seul et même avocat).

Libération à la curée

Le 24 mai 1994, Mme Violette Hannoun, toujours elle, me condamnait à verser 20.000 F à Libération pour avoir demandé à ce journal de publier un texte en droit de réponse qu’à son avis je n’avais pas le droit de demander. L’huissier Benabu, de Vichy, vient de m’envoyer, en conséquence, des commandements aux fins de saisie-vente d’un total de 45.914,42 F (6.251,10 + 31.240.10 + 8.423,22). Je sais de source sûre qu’il s’apprêtait à opérer une descente à mon domicile avec le commissaire de police et un serrurier. Le 19 septembre, j’ai versé 5.000 F + 1.500 F = 6.500 F en espèces à cet huissier.

21 septembre 1994