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La XVIIe chambre collabore avec la Gestapo-Stasi

Le 27 avril 1998, Mme Martine Ract-Madoux, président de la XVIIe chambre du tribunal de grande instance de Paris, a condamné le professeur Faurisson à vingt mille francs d’amende pour avoir simplement rectifié dans Rivarol une définition fautive selon lui du mot « révisionnisme », ce qui constituerait le « délit de contestation de crimes contre l’humanité ».
 
En tête de la première page du jugement, on déchiffre la note manuscrite suivante: « 1 Exp. par fax Ambassade d’Allemagne. 1 Exp. le 3/7/98 Éditions Dalloz. » Si l’on peut comprendre l’intérêt porté par les éditions Dalloz (condamnées sur plainte du professeur dans les années quatre-vingt pour reproduction fallacieuse d’un jugement le concernant), on comprend moins pourquoi l’appareil judiciaire français pousse la complaisance antirévisionniste jusqu’à faxer à l’ambassade d’Allemagne le texte d’un jugement qui vient tout juste d’être prononcé, en première instance, par un tribunal correctionnel contre un citoyen français qui n’entretient, ni de près ni de loin, le moindre rapport avec les autorités allemandes.
 
Additif
 
L’ambassade d’Allemagne reçoit 1) immédiatement, 2) par fax, 3) gratuitement, le texte d’un jugement de condamnation qui me concerne, texte 1) que je dois demander, 2) que je dois payer, 3) que je reçois au bout de plusieurs mois !
 
2 octobre 1998
 
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[Publié dans Rivarol, 2 octobre 1998, p. 8, sans l’additif. Le texte s’achevait sur un paragraphe ajouté par la rédaction.]