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Fiesta et Shoah : une ravissante idiote à Auschwitz

Une vidéo d’environ neuf minutes nous conte l’histoire d’une brunette en cheveux qui se rend par avion de Grande-Bretagne en Pologne pour y visiter le camp d’Auschwitz.

À Auschwitz, on nous montre l’extérieur du bâtiment qui, situé à 20 mètres de l’hôpital SS, est appelé « Krematorium ». A l’origine, ce crématoire était composé d’une salle de fours et d’un dépositoire pour y entreposer les cadavres en attente de crémation. A partir d’août 1943, ce dépositoire a été transformé en un abri anti-aérien avec une salle d’opération chirurgicale. Les travaux de transformation ont été achevés en janvier 1944. En janvier 1945, le camp est tombé aux mains des Soviétiques. Vers 1948, les Polonais ont maquillé le local pour le présenter aux visiteurs comme une « chambre à gaz » homicide.

Le film ne nous montre RIEN de l’intérieur. Et pour cause : « Tout y est faux […]. Robert Faurisson exploita d’autant mieux ces falsifications que les responsables du musée rechignaient alors à les reconnaître » (Eric Conan, « Auschwitz : la mémoire du mal », L’Express, 19-25 janvier 1995, p. 54-69 ; p. 68). Voyez R. Faurisson, «Les falsifications d’Auschwitz d’après un dossier de l’Express» dans Ecrits révisionnistes (1974-1998), p. 1641-1645. Passant à Birkenau, on n’y voit également RIEN en fait de chambres à gaz. On nous parle de cheveux de gazés servant à faire des uniformes pour les soldats allemands.

Et maintenant rectifions. Le révisionniste américain Arthur R. Butz l’a fort bien dit, «pendant la guerre, il y avait une guerre». Pendant la seconde guerre mondiale la disette a régné partout et il a fallu procéder à la récupération ou au recyclage de toutes sortes d’objets et matériaux (vêtements, chaussures, lunettes, montres, papier, métaux non ferreux et jusqu’aux bouts de ficelle). C’est ainsi qu’en France, par exemple, les coiffeurs avaient l’obligation de livrer au service du ramassage collectif, deux fois par semaine, les cheveux de leurs salons de coiffure, et cela pour les besoins de l’industrie textile. Aux « Actualités françaises », l’annonce de cette mesure avait été accompagnée d’un commentaire amusé : on montrait le buste d’un homme portant chandail et la voix du commentateur annonçait que désormais tout amoureux pourrait porter sur lui les cheveux de sa belle.

Diffusée par ENDEMOL, réseau mondial de grandes sociétés de spectacles, la vidéo en question caractérise assez bien le tournant pris vers 1995 par la propagande shoatique. Jusqu’alors, en matière de Shoah, on avait essayé, au moins par moments, de montrer des éléments de preuves et de susciter la réflexion. Par la suite, face à l’échec, la décision avait été prise de distraire et d’en appeler à la rêverie plutôt qu’à la raison. Et c’est ainsi qu’en la circonstance l’on en arrive comme ici au spectacle d’une jolie fille, miaulant telle une chatte, aimant à faire la fête et partant en voyage. Voici musique, beuverie, sourire, jeunesse, rencontres et, soudain, par l’effet d’un contraste pathétique, la jeune personne présente les traits d’un visage ému et bouleversé devant des ruines face auxquelles il n’est pas question pour la belle de s’interroger (ce serait fatigant) mais qui la font soupirer ; en même temps elle nous débite la courte leçon, à répéter partout, sur les crimes du nazisme qui, on le sait, passent l’entendement au point d’en être indescriptibles.

Nous voilà donc avec cette vidéo en plein dans le mensonge et l’arnaque grâce aux procédés de la pub et de l’entertainment. « There’s no business like Shoa-business ».

24 août 2009