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À propos de “Graphiques et photos de Dachau”

(mon article du 1er août 1990 ainsi intitulé)

Les graphiques et les photos en question concernent directement Dachau et, indirectement, toute l’histoire de tous les camps de concentration allemands.

Je rappelle que les Allemands n’ont jamais possédé de « camps d’extermination ». Cette expression n’est que la traduction de l’anglais « extermination camps ».

« Extermination camps » est un terme apparu en novembre 1944 dans un « Report of the War Refugee Board » (rapport du bureau des réfugiés de guerre), officine essentiellement juive directement rattachée à la Présidence du gouvernement des Etats-Unis (Franklin D. Roosevelt) et sise à Washington.

Ce « rapport » contient essentiellement deux pièces qui sont dues à deux jeunes juifs slovaques et à un major polonais, tous trois évadés d’Auschwitz. Il est mensonger ainsi qu’on peut le constater au premier regard en examinant les prétendus plans des crématoires censés contenir des « chambres à gaz ». En 1985, à Toronto, au premier grand procès d’Ernst Zündel nous avons confondu l’un des deux ex-détenus slovaques, Rudolf Vrba, qui avait commis l’imprudence de venir témoigner sous serment (voy. l’index de mes Ecrits révisionnistes (1974-1998) au mot « Vrba »).

La traduction en allemand d’« extermination camps » a donné «Vernichtungslagern». Au procès de Nuremberg (1945-1946), l’ancien lieutenant-colonel SS Wilhelm Höttl (à ne pas confondre avec Rudolf Höss, le premier des trois commandants successifs d’Auschwitz) a collaboré dans la coulisse avec l’accusation. Dans un affidavit (déclaration écrite sous serment) il a osé prétendre qu’en août 1944, à Budapest, son collègue Adolf Eichmann lui avait révélé que l’Allemagne avait déjà tué quatre millions de juifs dans des «Vernichtungslagern» et que deux autres millions de juifs avaient été tués ailleurs, notamment du fait des Einsatzgruppen. On observera ici que le total de six millions aurait été atteint dès août 1944 !

En 1987 je suis allé rendre visite à W. Höttl en Autriche avec un témoin. Tout de go je lui ai dit tout que sa déclaration contenait un anachronisme (le mot de «Vernichtungslagern») et que, pour l’historien, l’anachronisme était le signe du faux. C’est alors que, battant en retraite, il m’a dit en substance : « Pourquoi accordez-vous tant d’importance à cette déclaration d’Eichmann ? Eichmann était ivre et il souffrait à mon égard d’un complexe d’infériorité qui l’amenait à grossir les faits et les chiffres. »

Je reviendrai là-dessus plus en détail dans une étude que je prépare sur le mythe des six millions.

31 janvier 2011