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A Lyon, campagne contre le professeur Jean-Paul Allard

La presse lyonnaise se fait l’écho d’une campagne lancée par des officines juives et autres ainsi que par la Ligue des droits de l’homme (que préside le juif Michel Tubiana) contre Jean-Paul Allard, professeur d’allemand à l’Université Lyon III. Agé de 58 ans et à deux années de la retraite, ce dernier se voit reprocher d’avoir autrefois manifesté des sentiments révisionnistes en présidant la soutenance de thèse d’Henri Roques, le 15 juin 1985, sur les « confessions » de Kurt Gerstein. On lui fait également grief d’avoir, dans les années quatre-vingt-dix, dirigé au sein de son université l’Institut d’histoire indo-européenne, qualifié par ses adversaires de «laboratoire idéologique de l’extrême-droite». Sous la pression des organisations juives, la thèse avait été annulée en 1986 et l’Institut avait été dissous en 1998.

Depuis ce temps, J.-P. Allard n’avait plus fait parler de lui. La nouvelle affaire Allard est donc aujourd’hui relancée sans faits nouveaux réels. Selon les chasseurs de sorcières, le professeur devrait être interdit d’enseignement et de recherches et son salaire devrait être réduit en conséquence. D’une manière plus générale, toujours selon les mêmes justiciers, les Universités Lyon II et Lyon III devraient « faire le ménage » en procédant à l’épuration des enseignants et des étudiants qui «salissent» le monde universitaire lyonnais.

Ces officines promettent que, si elles n’obtiennent pas très vite satisfaction, elles mèneront dès le mois de janvier 2001 « une série d’actions publiques ». Par ailleurs, elles annoncent la publication d’une liste complète des professeurs d’université à proscrire sur le plan local.

14 décembre 2000